YannickL’engagement social est une chose très importante dans ma famille. Mes parents ont beaucoup mis l’accent là-dessus pendant ma jeunesse, ayant été eux-mêmes fort engagés dans leur milieu. Ma sœur et moi étions très impliqués dans les mouvements étudiants au cégep et à l’université. Quand je suis entré sur le marché du travail, mon premier emploi était dans un organisme communautaire soutenu par Centraide.

Cette valeur d’engagement social se répercute dans tous les domaines de ma vie, que ce soit à mon travail, avec mes voisins ou dans ma famille. Ce n’est pas seulement une question d’altruisme puisque j’en bénéficie, ne serait-ce que par le sentiment de satisfaction que j’en retire.

Quand j’ai eu un premier salaire, je trouvais tout naturel de donner à des organismes de mon quartier ou à des causes qui me tenaient à cœur. Petit à petit, au fur et à mesure que mes moyens augmentaient, je donnais un peu plus.

Étant économiste de formation, je vois le monde à travers ce prisme. À mon avis, nous avons tous intérêt collectivement à réduire le plus possible les inégalités sociales, parce que ça nous affecte tous d’une façon ou d’une autre, quel que soit notre niveau de revenus. En effet, nous avons tous vécu des difficultés ou connu quelqu’un dans notre entourage aux prises avec une maladie mentale, une toxicomanie ou un autre problème.

Or, avec la pandémie, le clivage entre riches et pauvres s’est encore accentué, ce qui veut dire qu’il nous faut alors assurer un plus grand soutien aux gens vulnérables. Pour y arriver, on doit, ou bien payer des impôts pour que l’État s’en occupe, ou bien accroître notre appui financier au travail des organismes communautaires. D’une manière ou d’une autre, chacun de nous doit fournir sa part d’efforts, sinon on risque d’assister à une dégradation des conditions sociales.

Quand je fais un don, quelle que soit la cause, il faut que je sente que ça rejoint la clientèle visée. Comme donateur individuel, je trouvais difficile de choisir les organismes qui correspondaient à mes valeurs et de juger de leur efficacité. Mais Centraide fait ce travail à ma place. En donnant à Centraide, j’ai donc l’assurance que l’argent sera utilisé de façon optimale pour répondre aux besoins de ma collectivité. C’est pour cette raison que j’ai fini par consolider tous mes petits dons individuels en donnant à Centraide et en m’inscrivant au programme de prélèvement sur le salaire offert par mon employeur.

Sur le plan personnel, mon fils est autiste et, comme beaucoup d’enfants dans sa situation, il a besoin de services adaptés pour l’aider à s’intégrer à la société et à devenir autonome au quotidien. En appuyant Centraide, je sais que mon don revient à mon fils par l’entremise des organismes qui lui viennent en aide et qui reçoivent des fonds de Centraide.

Je pense qu’il est important d’être plus attentif aux besoins et plus ancré dans notre communauté. Quand on établit des liens plus étroits avec les gens de notre entourage, ça crée des écoles et des quartiers plus vivants, ainsi que de meilleurs milieux de vie, et tout le monde en ressort gagnant.

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