BridgetMon mari Shawn et moi considérons notre participation communautaire comme un privilège. Nous pouvons le faire alors que tant de gens n’en ont pas la possibilité. Lorsque nous avons repris un hôtel et un terrain de camping dans une petite collectivité, l’une des premières choses que nous avons faites a été de contacter l’organisme Centraide du coin. Nous voulions un partenaire pour promouvoir l’engagement communautaire dans le cadre de notre entreprise. Finalement, on nous a demandé de présider la campagne locale de Centraide et, pour la première fois, elle a permis de recueillir un million de dollars dans la collectivité.

Certaines personnes se concentrent sur les chiffres et pensent qu’il faut réaliser des bénéfices avant de donner à des organismes de bienfaisance. Nous avons un point de vue différent : nous pensons qu’il faut donner tout au long du parcours, et non pas attendre de gagner son million, puis verser un gros don. Nous espérons pouvoir le faire un jour, bien sûr, ce serait merveilleux et grandiose. Mais en attendant, nous contribuons selon nos moyens. Je crois que si chacun donne un peu, cela fait beaucoup.

Mes liens professionnels et d’affaires avec Centraide remontent à mon premier emploi dans un centre communautaire, dont l’un des principaux bailleurs de fonds était Centraide. Plus tard, dans la vingtaine, quand je suis entrée dans la fonction publique, mon gestionnaire m’a approché et m’a suggéré de prendre les commandes de la campagne Centraide au bureau, en me disant que c’était une excellente opportunité et que ça ferait progresser ma carrière. J’ai alors effectué de nombreuses recherches pour apprendre les tenants et les aboutissants de ce mouvement. Au fil du temps, mes dons en argent ont augmenté et j’ai consacré de plus en plus de temps à ce partenariat.

Sur le plan personnel, j’éprouve un sentiment d’utilité en m’associant à Centraide, car l’organisme soutient les communautés locales et les personnes de tous âges, quel que soit leur niveau social. Des organismes subventionnés par Centraide ont porté secours à des amis et des membres de ma famille, dont un proche atteint de démence et un autre qui souffrait de maladie mentale et qui devait combattre les difficultés d’apprentissage, le chômage et la dépendance.

Avec la pandémie, les agences ont connu une importante hausse de la demande pour leurs services, mais cela leur a également permis de sensibiliser le public à des problèmes graves. Les gens en proie à l’isolement et à la dépression n’ont souvent pas les moyens de consulter. Or, un bon nombre d’organismes subventionnés par Centraide dans ma région s’occupent de santé mentale, un aspect souvent occulté dans le système de soins de santé. Ces programmes sont plus essentiels que jamais.

L’on pourrait croire que Centraide est une organisation complexe, mais son action s’exerce totalement sur le plan local. Elle parraine plusieurs organismes, mais l’argent est réinvesti au sein de la collectivité où il a été recueilli. Je me reconnais dans une expression toute simple, “l’altruisme réciproque”, qui résume très bien ce dont il s’agit.

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