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Plus qu’une simple maison

Maimoona n’a que 22 ans, mais les luttes auxquelles elle a été confrontée vont bien au-delà de son âge. À seulement 19 ans, elle était sans-abri, effrayée et complètement désespérée.

« J’étais victime de violences physiques et émotionnelles à la maison », explique Maimoona. « J’avais le choix entre me suicider ou m’enfuir. »

Elle a donc emballé les quelques affaires qui pouvaient tenir dans son sac et est partie, incertaine de ce que l’avenir lui réservait. Pendant l’année et demie qui a suivi, elle a vécu dans huit refuges, ne sachant jamais si elle aurait un endroit sûr où passer la nuit.

« Les refuges ne vous gardent pas très longtemps », dit-elle. « Mais avec seulement 32 dollars par semaine pour vivre, je n’avais nulle part où aller. »

« Mais avec seulement 32 dollars par semaine pour vivre, je n’avais nulle part où aller. » … Et c’est un problème qui va bien au-delà du seul abri. Les sans-abri sont également confrontés à l’isolement, à la violence et à un accès limité, voire inexistant, aux soins de santé dont elles ont tant besoin.

Dans le cas de Maimoona, elle luttait contre une grave maladie cardiaque, et se déplacer d’un abri à l’autre la rendait malade. Elle souffrait également de dépression et d’anxiété, choisissant de s’automutiler pour engourdir la douleur qu’elle ressentait.

« Je me souviens d’avoir pleuré pour m’endormir tous les soirs », admet-elle. « Je n’en pouvais plus. »

Des expériences comme celle de Maimoona sont l’une des raisons pour lesquelles Centraide ne se contente pas de répondre aux besoins urgents et à long terme en matière de logement, mais investit également votre don dans des programmes qui réduisent l’isolement social, favorisent la santé mentale et encouragent l’autonomie dans la vie quotidienne.

Heureusement, Maimoona est entrée en contact avec l’un des organismes multiservices de Centraide qui l’a aidée à surmonter les nombreux obstacles auxquels elle était confrontée. She accessed transitional housing—the crucial first step towards independence. Elle a également reçu une assistance médicale pour ses problèmes cardiaques et des conseils en cas de traumatisme pour l’aider à faire face aux sévices qu’elle avait subis. Plus récemment, elle a suivi une formation professionnelle, ce qui l’a mise sur la voie d’un avenir plus prometteur.

Aujourd’hui, Maimoona a une maison, un travail et un système de soutien qui lui donne l’impression d’être une famille. Ce sont des histoires comme la sienne qui démontrent comment votre don alimente le travail de Centraide pour aider les personnes sans abri à un moment où elles en ont le plus besoin.

« Je ne pense pas que je serais en vie aujourd’hui sans ce programme », dit-elle. « Ma vie s’est tellement améliorée. Je n’ai peut-être pas de famille, mais j’ai des gens qui se soucient vraiment de moi. Je ne suis pas le seul.